Aide d’urgence aux jeunes salariés étrangers

Soutenons les jeunes salariés étrangers qui risquent de perdre leur logement et leur autonomie !

Aujourd’hui, les jeunes salariés étrangers sont maintenus dans la précarité par l’exagération des délais d’instruction des dossiers par la préfecture. Une précarité administrative et financière qui peut durer plusieurs semaines et provoquer la suspension des contrats de travail et des salaires. Sans aucune aide, les jeunes salariés risquent de se retrouver à la rue ! Ces jeunes travailleurs ont droit à une vie décente.

Aujourd’hui, Rosmerta crée un fonds d’aide d’urgence pour soutenir les jeunes salariés qu’elle accompagne dans leur régularisation. Ce capital sera redistribué (sous conditions) aux jeunes salariés pour les aider à se maintenir dans leur logement le temps de la suspension de leur contrat.

Je soutiens les jeunes salariés étrangers

A titre indicatif, un don de 40€ permet de soutenir 1 jeune pour 1 journée de travail suspendue.

Ensemble, aidons-les a effacer la crainte quotidienne de se retrouver à la rue alors qu’ils ont un contrat de travail en cours.

Contexte

Ces jeunes, après avoir obtenu une régularisation temporaire, et dans l’attente de la délivrance définitive de leur carte de séjour d’un an, se voient remettre un récépissé les autorisant à séjourner et travailler en France. Alors que la plupart des jeunes ont des contrats de travail d’une année minimum, ce récépissé doit être renouvelé tous les 3 mois. Les lenteurs démesurées de traitement de ces renouvellements remettent régulièrement les jeunes dans une situation délicate de latence au cours de laquelle leur autorisation de séjour et de travail est suspendue, les replongeant dans l’illégalité. Durant cette période d’attente, leurs contrats de travail sont souvent également suspendus par les employeurs attentant la nouvelle autorisation de travail, laissant les jeunes sans salaire pendant plusieurs semaines. Quelquefois même, ils ne sont pas accepté en classe par les CFA durant cette période.

Depuis novembre 2022, un collectif de jeunes salariés étrangers dénonce cette situation, soutenu par Rosmerta, le Réseau Éducation Sans Frontière 84, le MRAP, le Collectif des Réfugiés de Vaucluse, Cent pour Un Apt, Cent pour un Avignon et d’autres structures d’accompagnement social.

Depuis le début 2023, la situation devient critique. Les traitements de renouvellement sont de plus en plus lents, et les jeunes salariés dont le contrat de travail est suspendu par l’employeur voient leur salaire amputés de plusieurs centaines d’euros.

En savoir + sur l’action Jeunes salariés étrangers en colère

Un exemple chiffré permet d’illustrer la situation

Solidarité jeunes travailleurs étrangers

Un jeune apprenti a un salaire net d’environ 700 à 800€ par mois.

Il dépense chaque mois entre 400 et 500€ pour se loger (loyer, eau, électricité/chauffage, assurance logement) et ne bénéficie pas d’aides au logement (réservées aux détenteurs de la carte de séjour définitive). Cette estimation n’inclue pas la nourriture, l’habillement et les transports pour se rendre sur son lieu de travail.

Sa situation repose donc sur un fragile équilibre mais elle est pour lui un premier pas vers l’indépendance financière et professionnelle.

A cause des lenteurs de renouvellement du fameux récépissé les autorisant à travailler, il se retrouve privé de travail et de salaire durant plusieurs jours ou semaines. Le fragile équilibre vole en éclat et sa situation bascule vers une précarité beaucoup plus prononcée, risquant de le contraindre à renoncer à son autonomie et lui imposant une instabilité de logement, voire un retour à la rue.

Ensemble, soutenons ces jeunes salariés !

Faire un don

Le petit + : Votre don est éligible à une réduction d’impôts à hauteur de 66% du montant donné !

→ Nous soutenir d’une autre manière :